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Imagine un instant une égratignure laissée sans soin sur ta peau. Avec le temps, elle pourrait s’infecter, s’étendre ou se transformer en cicatrice permanente.
De la même manière, nos blessures émotionnelles non résolues de l’enfance peuvent s’ancrer profondément en nous et se manifester plus tard à travers des troubles physiques.
Parmi eux, le vaginisme, souvent perçu comme une simple condition médicale, peut en réalité être le cri silencieux d’un enfant intérieur blessé, cherchant désespérément à être entendu.
Alors, comment un passé que l’on croyait lointain et oublié peut-il avoir un impact si profond sur notre vie adulte, en particulier sur notre santé sexuelle ? Plongeons ensemble dans cette exploration de l’enfant en nous et découvrons comment le reconnaître, l’écouter et, finalement, le guérir.
Le vaginisme, une condition où le muscle du périnée se contracte involontairement, empêchant toute pénétration, est souvent associé à des causes physiologiques. Cependant, il est également étroitement lié à des facteurs psychologiques. Pour comprendre ces liens profonds, il est essentiel de plonger dans le concept de l’enfant intérieur.
L’enfant intérieur est cette partie de nous qui conserve les émotions, les souvenirs et les expériences de notre enfance. Comme tout enfant, cet aspect de notre psyché peut être joyeux, curieux, effrayé ou blessé. Les expériences traumatiques de notre enfance, qu’elles soient évidentes ou subtiles, laissent une empreinte sur cet enfant intérieur. Ces traumatismes peuvent être aussi manifestes qu’un abus ou aussi insidieux que des mots déplacés, une négligence affective ou une invalidation constante de nos sentiments.
Quand ces blessures ne sont pas traitées ou reconnues, elles s’incrustent dans notre subconscient. Avec le temps, notre esprit peut occulter ces souvenirs douloureux pour nous protéger, mais notre corps, lui, n’oublie pas. Le corps, dans sa sagesse infinie, cherche des moyens d’exprimer ou de signaler ces douleurs non résolues. C’est là que des conditions comme le vaginisme peuvent entrer en jeu.
Le vagin, dans ce contexte, peut être vu comme un exutoire pour ces traumas non adressés. Pour certaines femmes, la peur ou l’anxiété associée à une pénétration peut être liée à des sentiments de non-sécurité ou de vulnérabilité enracinés dans des expériences antérieures. Ces sentiments peuvent ne pas être conscients pour la femme. Ils peuvent résider profondément dans la mémoire cellulaire, évoquant une réaction de protection chaque fois que l’acte intime est initié.
En outre, le vaginisme n’est pas seulement une réponse à des traumatismes sexuels. Des expériences apparemment non liées, comme la peur de l’abandon, une faible estime de soi, ou des sentiments d’indignité, peuvent également jouer un rôle. Ces émotions peuvent créer une barrière psychosomatique, transformant une peur émotionnelle en une manifestation physique.
En conclusion, pour traiter le vaginisme, il est souvent nécessaire d’aller au-delà des symptômes physiques. En se connectant et en guérissant l’enfant intérieur, on peut adresser les racines émotionnelles profondes de la condition. Ce voyage de guérison peut nécessiter un travail thérapeutique, une introspection profonde et une volonté d’affronter des souvenirs et des émotions longtemps enfouis. Mais en réconciliant notre passé, nous pouvons offrir à notre présent et à notre avenir la liberté et la joie qu’ils méritent.
Voici quelques signes qui peuvent indiquer que notre enfant intérieur est en souffrance :
L’enfant intérieur blessé ne se manifeste pas seulement à travers des comportements et des émotions. Son influence s’étend également à la façon dont nous percevons et interagissons dans nos relations intimes.
Il faut aussi savoir que l’empathie, l’écoute et la patience ont toute leur importance pour guérir son enfant intérieur :
En fin de compte, traiter le vaginisme en se reconnectant avec son enfant intérieur est une démarche holistique qui reconnaît la complexité et l’interconnexion du corps et de l’esprit. Il s’agit d’une approche qui va au-delà des symptômes pour s’attaquer à la racine du problème, offrant une voie de guérison profonde et durable.
Pour une guérison définitive du vaginisme, la prise en charge doit être holistique. En effet, le psychologique fonctionne en corrélation avec le physique. Il est donc primordial de travailler ces deux aspects en même temps.
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