Vaginisme et syndrome de la petite fille parfaite : quel lien ?

Il est courant d’associer le vaginisme à des facteurs tels que les traumatismes ou les peurs physiques, mais ce qui est moins souvent exploré est le lien psychologique profond qu’il peut avoir avec nos personnalités et nos traits de caractère. Parmi ces traits, le « syndrome de la petite fille parfaite » se démarque comme un élément potentiellement connecté à cette condition douloureuse. Si tu n’es pas familière avec le terme, la petite fille parfaite est cette personne qui, depuis sa tendre enfance, cherche constamment à répondre aux attentes, à être irréprochable, à éviter les erreurs à tout prix, et ce, souvent au détriment de sa propre santé mentale et physique.

 

Mais comment cette quête constante de perfection peut-elle être liée à un trouble sexuel tel que le vaginisme ? C’est ce que nous allons explorer dans cet article. Je te dévoile aussi 4 pistes de guérison et de libération de ce syndrome pour être sur la bonne voie afin de te libérer du vaginisme.

 

Quel est le lien de ce syndrome avec le vaginisme ?

Quand on parle du « syndrome de la petite fille parfaite », on évoque une personne qui se sent constamment jugée, qui met la barre très haut pour elle-même et qui redoute profondément l’échec ou la déception. Cette pression incessante pour être « parfaite » dans tous les domaines de la vie peut engendrer une multitude de stress et d’anxiétés, y compris dans notre rapport à la sexualité.

 

  • La pression des attentes sociétales: Vivre dans une société qui valorise la perfection, que ce soit en termes de réussite professionnelle, d’apparence physique, ou de comportement, engendre une pression constante. La sexualité, bien qu’intime, n’est pas épargnée par ces attentes. Une femme peut ressentir une pression pour être « parfaite » dans son rôle de partenaire, ce qui peut involontairement créer un blocage ou une tension physique lors des rapports sexuels.
  • La peur de l’échec: Pour la petite fille parfaite, l’échec est impensable. Dans le contexte sexuel, la crainte de ne pas être à la hauteur, de ne pas satisfaire son partenaire ou simplement la peur de la douleur (surtout si elle a déjà vécu une expérience douloureuse) peut provoquer une contraction involontaire des muscles du périnée.
  • Déconnexion du corps: Lorsqu’une femme est constamment dans un état d’auto-évaluation et de jugement, elle peut se déconnecter de son corps et de ses sensations. Si elle est trop préoccupée par l’idée de bien faire, elle peut ne pas être à l’écoute de son propre corps. Cette déconnexion peut rendre difficile la relaxation nécessaire à une expérience sexuelle agréable et sans douleur.
  • La vulnérabilité: La perfectionniste craint souvent la vulnérabilité. Or, l’intimité exige un certain degré de vulnérabilité. Cette peur peut se manifester physiquement par une tension musculaire, contribuant au vaginisme.

En somme, le vaginisme, bien qu’il soit un trouble physique, possède des racines profondément ancrées dans le psychologique. La pression pour être parfaite, imposée par soi-même, par un proche (souvent la maman) ou par la société, peut infiltrer les espaces les plus intimes de notre vie, influençant la manière dont nous interagissons et vivons notre sexualité. Il est donc crucial d’aborder la guérison du vaginisme non seulement d’un point de vue physique mais également émotionnel et psychologique.

Les pistes de guérison

1. L’exercice d’écriture

L’exercice d’écriture, souvent appelé « journal intime » ou « écriture thérapeutique », est une pratique qui consiste à mettre par écrit ses pensées, sentiments, expériences et réflexions. Il s’agit d’une méthode introspective qui permet d’exprimer sur le papier (ou numériquement) tout ce qui se passe dans l’esprit et le cœur. En dehors de toute pression extérieure ou jugement, c’est un espace où l’on peut être véritablement soi-même, sans fard et sans filtre.

 

Pour le syndrome de la « petite fille parfaite », cet exercice est particulièrement bénéfique pour plusieurs raisons:

 

  • Expression sans jugement : L’écriture offre un espace sûr où l’on peut exprimer des sentiments sans craindre le jugement ou la critique. C’est essentiel pour quelqu’un qui a souvent ressenti la pression de devoir être parfait.
  • Clarification des pensées : Mettre ses pensées par écrit aide à les organiser et à voir plus clairement des schémas de comportement ou des croyances profondément enracinées.
  • Reconnaissance des pressions : En écrivant régulièrement, on peut identifier les sources externes de pression (comme la famille, les amis, la société) qui contribuent au syndrome.
  • Affirmation de soi : L’acte d’écriture peut aider à renforcer la confiance en soi et l’estime de soi, en offrant un lieu pour célébrer les réussites, reconnaître les défis et énoncer ses aspirations.
  • Libération émotionnelle : L’écriture permet de libérer des émotions refoulées ou non exprimées, ce qui est essentiel pour se libérer du fardeau de la perfection.

Pour quiconque souhaite entamer un parcours de guérison et de libération face au syndrome de la « petite fille parfaite », l’exercice d’écriture est un outil précieux. Il offre une opportunité quotidienne de se reconnecter à soi, d’écouter sa voix intérieure et de tracer son propre chemin, loin des diktats et des attentes imposées.

 

2. Les affirmations positives

Suite à l’exercice d’écriture qui a pu t’aider à identifier certaines croyances limitantes, la prochaine étape logique est de les remplacer par des affirmations positives. Ces dernières sont des déclarations courtes et optimistes que l’on se répète pour instaurer un changement positif dans sa vie.

 

Les affirmations positives sont puissantes car elles agissent directement sur notre subconscient. Chaque fois que nous pensons ou prononçons une affirmation, nous envoyons un message à notre cerveau, qui l’absorbe et modifie peu à peu nos schémas de pensée.

 

Pour le syndrome de la « petite fille parfaite », voici comment les affirmations positives peuvent être bénéfiques :

 

  • Renforcer l’estime de soi : En répétant des affirmations telles que « Je suis suffisamment bonne telle que je suis », on renforce l’estime de soi et on réduit la pression de devoir être parfaite.

 

  • Changer les croyances limitantes : Les affirmations peuvent remplacer les anciens schémas de pensée par de nouveaux plus sains, par exemple remplacer « Je dois plaire à tout le monde » par « Je suis libre d’être moi-même ».

 

  • Cultiver une attitude positive : En se concentrant sur des pensées positives, on attire plus de positivité dans sa vie, ce qui peut aider à réduire le stress et l’anxiété liés à la poursuite constante de la perfection.

 

  • Amélioration de la résilience : Face aux échecs ou aux critiques, au lieu de les voir comme des preuves de sa propre insuffisance, on peut utiliser des affirmations pour se rappeler de sa valeur et de sa capacité à apprendre et à grandir.

 

  • Concentration sur ce qui compte vraiment : Plutôt que de se focaliser sur l’approbation des autres, les affirmations aident à se recentrer sur ses propres valeurs et ce qui compte vraiment pour soi.

 

En intégrant les affirmations positives à ta routine quotidienne, que ce soit en les écrivant, en les disant à haute voix ou en les méditant, tu renforces ta confiance en toi. Petit à petit, elles t’aideront à te libérer des chaînes du syndrome de la « petite fille parfaite » et à embrasser une vie où tu te sens libre et authentique.

3. Établir des limites

Au cœur du syndrome de la « petite fille parfaite » se trouve souvent un désir profond de plaire à tout le monde, ce qui peut nous amener à négliger nos propres besoins et désirs. L’une des étapes cruciales pour se libérer de ce syndrome est d’établir des limites claires.

 

Établir des limites, c’est définir ce qui est acceptable pour nous et ce qui ne l’est pas. Cela nous permet de nous protéger, d’honorer nos besoins et de prendre en charge notre bien-être. Qu’il s’agisse de refuser une tâche supplémentaire au travail ou de dire non à une invitation sociale lorsque nous avons besoin de repos, mettre en place ces limites est un acte d’auto-soin.

 

Pour le vaginisme, établir des limites peut avoir un double bénéfice. D’une part, cela aide à construire une estime de soi plus saine, réduisant ainsi l’anxiété ou la pression liées à la performance sexuelle. D’autre part, cela permet de créer un espace de sécurité dans lequel une femme peut communiquer ses besoins et ses limites à son partenaire, favorisant une approche plus patiente et compréhensive de l’intimité.

 

En apprenant à établir et à respecter tes limites, tu honores ta véritable moi, en mettant fin au cycle de la recherche constante d’approbation et en favorisant des relations plus saines avec toi-même et avec les autres.

4. Acceptation : La Clé de la Libération

Le syndrome de la « petite fille parfaite » est nourri par un besoin impératif d’atteindre la perfection à tout prix. Cette quête incessante de perfectionnisme peut mener à un sentiment d’échec constant, car la vérité est que la perfection n’existe pas. Pour se défaire de ce syndrome, il est essentiel d’embrasser le concept d’acceptation.

 

Accepter ne signifie pas renoncer ou s’avouer vaincu. C’est reconnaître notre nature humaine avec toutes ses imperfections. C’est célébrer nos forces tout en acceptant nos faiblesses. Lorsque nous nous permettons d’être imparfaites, nous nous offrons également la liberté de grandir, d’apprendre et de nous épanouir.

 

Dans le contexte du vaginisme, l’acceptation joue un rôle crucial. Beaucoup de femmes atteintes de vaginisme peuvent ressentir de la honte, de la culpabilité ou une pression pour « performer » parfaitement lors des rapports intimes. Accepter que tu n’es pas parfaite et que tu n’as pas à l’être peut t’aider à lâcher prise sur ces pressions. En acceptant et en comprenant que tu es digne d’amour, de plaisir et de relations intimes, même avec ce trouble, tu peux commencer à déconstruire les barrières mentales et émotionnelles qui contribuent au vaginisme.

 

L’acceptation te permet de te reconnecter à toi-même, d’adopter une perspective bienveillante envers ton corps et ton esprit, et d’ouvrir la voie à une guérison plus profonde et à des relations plus authentiques.





Pour une guérison définitive du vaginisme, la prise en charge doit être holistique. En effet, le psychologique fonctionne en corrélation avec le physique. Il est donc primordial de travailler ces deux aspects en même temps.


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