Vaginisme et traumatismes sexuels : les premiers outils pour avancer

Le corps a sa propre manière de mémoriser et de réagir aux traumatismes passés, et le vaginisme en est souvent un reflet. Ce mécanisme de défense, qui se traduit par une contraction involontaire des muscles du périnée, peut avoir pour origine un trauma sexuel. Guérir de ces traumatismes n’est pas simplement un acte de libération émotionnelle, c’est aussi une étape essentielle pour se libérer du vaginisme.

Il est essentiel de comprendre que ta guérison est un voyage, où chaque étape compte. En prenant le temps de soigner tes blessures passées, tu jettes les bases d’une guérison complète et d’un futur où le vaginisme n’a plus sa place.

Dans les prochaines lignes je vais te donner des conseils et des pistes qui vont te permettre d’entamer ton parcours de reconstruction en douceur. Le plus important est que tu avances à ton rythme et que tu fasses ce qui est mieux pour toi.

Conseil n°1 : Prendre conscience que ce traumatisme n’est pas de ta faute

Tu n’y es pour rien.
J’insiste énormément sur ce point-là : la culpabilité qu’on peut ressentir en tant que victime de violences sexuelles. 

J’ai déjà accompagné plusieurs femmes qui ont vécu différents traumatismes que ce soit pendant leur enfance, leur adolescence ou même après. Elles n’arrêtaient pas de se poser ces questions :

“Est-ce qu’il y a quelque chose que j’aurais pu faire pour empêcher cela?”
“Est-ce que c’était aussi grave que cela?”
“Est-ce que ça s’est réellement passé ou mon esprit fabrique ces images?”
“Est-ce que l’intention de cette personne  était réellement de me faire du mal?”

Si tu as été victime d’un traumatisme sexuel durant ton enfance, ton adolescence ou ta vie adulte, il est important que tu réalises que tu n’es pas responsable de ce que tu as subi. Tu as été victime et tu n’as pas à te sentir coupable de quoi que ce soit.

 

Conseil n°2 : Parler de ces traumatismes à une personne de confiance lorsque tu te sentiras prête (et si tu le souhaites)

Cette étape est loin d’être évidente. Comme je l’ai dit plus haut, les violences sexuelles (et les traumatismes qu’ils engendrent) représentent un sujet tabou. Ce n’est pas un sujet qu’on aborde facilement. Je sais que l’on recommande beaucoup aux victimes de ces violences “d’en parler”.

Cependant ça peut s’avérer extrêmement difficile pour plusieurs raisons :

– On ne sait pas comment la personne en face de nous peut réagir
– On ne sait pas si la personne en face de nous va nous croire
– Les souvenirs sont trop douloureux et/ou trop frais pour les ressasser
– On a peur de mettre un mot sur ce qu’on a vécu
– On en a parlé par le passé mais la personne en qui on s’est confié face de nous a minimisé voire nié totalement notre vécu. Par conséquent, on n’ose plus en parler
– On ne veut pas attirer la pitié de nos interlocuteurs.trices

Il est tout à fait normal de ressentir une profonde douleur et une confusion après avoir vécu un traumatisme sexuel. La honte, la culpabilité et la peur peuvent être accablantes, te poussant à garder le silence. Mais parler à une tierce personne de confiance est une étape essentielle pour amorcer le processus de guérison. Lorsque tu partages ton expérience, même si c’est à voix basse, tu commences à libérer la charge émotionnelle qui pèse sur ton cœur. Cette tierce personne, qu’il s’agisse d’un thérapeute, d’un ami, d’un membre de la famille ou d’un soutien spécialisé, peut t’offrir une écoute bienveillante, sans jugement, t’aider à comprendre tes émotions et, le cas échéant, te guider vers des ressources et des soins spécialisés.

En te confiant, tu reprends le pouvoir sur ton histoire, et chaque conversation est une étape vers la reprise de ton bien-être et la reconstruction de ta force intérieure. Il est important de te rappeler que tu mérites d’être entendue, soutenue et aimée, peu importe les circonstances.

Je tiens tout de même à te rappeler que si tu ne te sens pas prête à en parler à qui que ce soit, c’est tout à fait normal. Ce que tu as vécu est très douloureux et je comprends tout à fait ta réticence à t’ouvrir à quelqu’un sur ce sujet.

Si jamais tu ressens le besoin d’en parler tu peux tout à fait le faire avec une personne de confiance (un.e ami.e, un membre de ta famille, un.e professionnel.le de santé en qui tu as confiance). Le plus important est que tu aies confiance en cette personne et que tu sois à l’aise.

Conseil n°3 : Te faire accompagner par un.e professionnel.le lorsque tu te sentiras prête de faire face à ce traumatisme

Lorsque tu te sentiras prête à entreprendre ton parcours de reconstruction, tu pourras te tourner vers un ou des spécialistes adaptés pour toi.

Il y a des blessures qu’on ne voit pas toujours, mais qui ont le pouvoir de toucher profondément notre âme. Un traumatisme sexuel en fait partie. Après avoir vécu une telle épreuve, tu peux te sentir perdue, déconnectée de toi-même, et en quête d’un chemin vers la guérison. Il est essentiel de comprendre que tu n’as pas à porter ce poids seule.

Consulter un professionnel spécialisé, c’est s’offrir l’espace nécessaire pour dévoiler, comprendre et soigner ces blessures intérieures. Ces experts sont formés pour t’accompagner avec sensibilité et expertise, en te proposant des outils et des approches adaptés à ton vécu.

L’accompagnement professionnel, c’est aussi bénéficier d’une écoute objective et bienveillante, d’un regard extérieur capable de t’aider à démêler les émotions complexes et souvent contradictoires liées au traumatisme. C’est également une manière d’accélérer le processus de guérison, car face à de tels traumatismes, l’auto-guérison peut s’avérer très complexe et parfois même douloureuse.Chaque femme est unique, tout comme son processus de guérison.

Quelques conseils que je peux te donner :

– Il est préférable que tu te tournes vers des professionnel.les qui sont spécialisés dans les traumatismes sexuels et/ou qui ont déjà accompagnés des victimes de traumatismes sexuels pour que tu te sentes plus à l’aise

– Avant de prendre rendez-vous avec un.e spécialiste, tu peux, si possible, t’entretenir avec celui-ci/celle-ci par téléphone pour vraiment ressentir l’énergie dans laquelle le/la professionnel.le est

– Si tu ne te sens pas à l’aise avec un.e spécialiste, sens-toi libre de changer de spécialiste. Tu n’es aucunement obligée de continuer à consulter un.e professionnel.le avec lequel/laquelle ça ne passe pas





Conseil n°4 : Rejoindre si possible un groupe de paroles dans lequel tu pourras échanger avec d’autres victimes de traumatismes sexuels

Ce n’est pas un secret. On est toujours mieux compris.es par des personnes qui ont vécu la même chose que nous. Si il existe des structures au sein de ta ville qui le permettent, tu peux rejoindre un groupe de paroles d’anciennes victimes de traumatismes sexuels.

En rejoignant un tel groupe tu pourras ainsi t’exprimer librement sur ton vécu et trouver avec les autres participants des pistes de guérison/reconstruction.

Pour une guérison définitive du vaginisme, la prise en charge doit être holistique. En effet, le psychologique fonctionne en corrélation avec le physique. Il est donc primordial de travailler ces deux aspects en même temps.


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J’espère que cet article t’aura apporté des conseils concrets afin de t’aider au mieux dans ta guérison du vaginisme.

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