Vaginisme : les symptômes

Il y a quelques semaines de cela nous avons défini le vaginisme. Nous avons également parlé des causes. Je pense qu’il est essentiel de comprendre nos maux pour guérir sereinement et définitivement. Pour continuer dans cette même démarche de compréhension, nous allons aujourd’hui parler des symptômes.

Chaque problématique (qu’elle soit d’ordre sexuel ou non…) a des symptômes bien distincts. Le vaginisme se caractérise quant à lui par une pénétration très douloureuse voire complètement impossible mais ce n’est pas le seul symptôme.

Comme premier symptôme, nous pouvons parler de la peur panique de la pénétration vaginale… Cette peur qui envahit tout notre être. Cette peur qui envahit nos pensées et notre comportement sans qu’on puisse la contrôler.
Tu as sûrement dû le constater au cours de tes différentes tentatives de pénétrations vaginales :
Tu as envie de faire l’amour. Tu es toute excitée à l’idée de partager ce moment d’intimité, de communion et d’harmonie avec ton partenaire. Ton esprit et ton corps semblent prêts à l’idée d’être pénétrés par ton partenaire. Tu as de l’appréhension et c’est normal surtout lorsqu’on souffre de vaginisme mais l’envie se fait quand même sentir. Tout se passe bien, au début, mais ton partenaire s’approche de toi et de ton vagin avec son pénis à découvert et là… La peur devient incontrôlable. Tu te mets à trembler comme une feuille, tes mains le poussent de toutes leurs forces, tes jambes se ferment sur lui alors qu’il est encore tout près de toi… Tu es submergée par tes émotions (les pleurs, les cris, les sueurs froides etc…) et la pénétration vaginale est une fois de plus impossible.

Il arrive parfois même que certaines d’entre nous (peut être est-ce ton cas ?) n’arrive même pas à aller jusqu’à la pénétration vaginale.
La peur prend tellement de place dans ton corps et ton esprit que tu préfères fermer la porte à toute intimité avec ton partenaire pour être sûre de ne pas déclencher une peur ou une frustration.

Cela peut s’expliquer par de multiples causes (que tu peux trouver ici-même).

Mais la peur panique peut engendrer un deuxième symptôme qui est la contraction involontaire des muscles du périnée qui entourent le vagin. Tu sais le mur qui se dresse entre ton vagin et le pénis de ton partenaire… Tu l’as sûrement senti au cours de tes différentes tentatives de pénétrations vaginales : Reprenons où nous en étions tout à l’heure. Tu as envie de faire l’amour. Tu es toute excitée à l’idée de partager ce moment d’intimité, de communion et d’harmonie avec ton partenaire. Tout se passe bien, au début, mais ton partenaire s’approche de toi et de ton vagin avec son pénis à découvert et là… UN MUR ! Ton partenaire se heurte à une porte verrouillée. Contrairement à ce qu’on disait au-dessus, tu n’as pas peur. Tu sembles même détendue mais “ça ne passe pas…” Ton cerveau a, en réalité, associé la pénétration vaginale comme étant dangereuse pour le corps. Il ordonne donc, inconsciemment, à ton propre corps de se verrouiller dès lors qu’une tentative de pénétration vaginale est sur le point de se produire. Le vagin est une cavité élastique entourée de muscles. Lorsqu’il y a une pénétration, ces muscles doivent normalement se détendre pour laisser place à la pénétration vaginale (Comme sur le schéma). Lorsqu’on souffre de vaginisme, cette « détente » ne se fait pas normalement. Heureusement pour toi, la contraction (involontaire et incontrôlée) des muscles du plancher pelvien qui entourent le vagin, peut se travailler. Notamment avec l’exercice du miroir, le toucher vaginal ou encore le travail des dilatateurs. Cette contraction est incontrôlée et involontaire mais elle engendre une douleur si intense… As-tu déjà ressenti cela ?
La douleur de la pénétration est d’ailleurs le troisième symptôme. Ce symptôme est généralement celui qui alerte en premier. Tu avais peut-être d’autres symptômes comme la contraction involontaire ou bien la peur panique mais tant qu’il n’y a pas de douleur, il n’y a pas forcément besoin de s’inquiéter, n’est-ce pas ? La douleur : Coups de couteau en bas du ventre pour certaines. Sentiment d’être « déchirée de l’intérieur«  ou sensation de brûlure intense pour d’autres. Les douleurs ressenties lors des tentatives de pénétration sont des douleurs sourdes, insoutenables, intenses. En réalité, ce n’est pas la pénétration vaginale qui est douloureuse mais la contraction involontaire des muscles qui entourent le vagin. C’est un véritable cercle vicieux… Tu appréhendes la douleur. Tu as peur, ce qui provoque une réaction démultipliée avec une contraction involontaire et donc une douleur très intense. Néanmoins, ça ne tient qu’à toi de sortir de ce cercle vicieux et de retrouver une sexualité épanouie sans peur ni douleur.

Pour une guérison définitive du vaginisme, la prise en charge doit être holistique. En effet, le psychologique fonctionne en corrélation avec le physique. Il est donc primordial de travailler ces deux aspects en même temps.


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0 réponse

  1. Le cheminement peut être long pour admettre qu’on souffre de vaginisme. On passe parfois par une phase de déni, on fait l’autruche, on se dit que « ça passera »… Mais le vaginisme, même s’il se guérit très bien, ne se résout pas tout seul.
    Merci de rappeler les symptômes du vaginisme ! Cela permet d’en avoir conscience, de pouvoir identifier le problème et de passer à l’action pour s’en occuper !

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