Vaginisme : les solutions qui ne marchent pas

Le vaginisme est un trouble sexuel qui est encore assez tabou. Par manque d’information sur le sujet, certaines femmes qui en souffrent n’ont pas forcément connaissance des solutions qui permettent de guérir.

Comme je le répète très souvent, le vaginisme se guérit très bien ! Bien entendu, pour cela, il faut avoir les bons outils et la bonne méthode pour y arriver. 

Si j’insiste sur ce point, c’est parce que j’ai déjà entendu, essayé ou tenté de guérir en suivant certains “conseils” de mon entourage ou même de certains professionnels de santé, des “conseils” qui finalement se sont avérés être des “solutions” qui ne servent à rien. Certains sont même des erreurs à éviter à tout prix ! 

 

Après ma guérison et après avoir accompagné plus de 400 femmes sur leur chemin de guérison, je me suis rendue compte que je n’ai pas été la seule à être tombée dans ces pièges. 

Alors pour te faire gagner du temps et éviter que tu fasses les erreurs qui pourraient ralentir ton processus de guérison (ou pire, renforcer ton vaginisme), je vais te parler des solutions qui ne fonctionnent pas pour guérir du vaginisme.

 

Le fameux “laisser faire le temps”

Bien que cela puisse paraître assez logique, attendre que “ça passe” n’est pas la bonne solution pour guérir du vaginisme. 

Sur le moment, on peut se dire que les douleurs sont « passagères » et que le blocage finira par disparaître. 

Mais c’est un leurre : Plus le temps passe et plus le blocage se renforce.

J’ai moi-même eu à faire cela lorsque je souffrais de vaginisme. Je pensais que le blocage que j’avais était temporaire. 

Alors pendant de longs mois, j’ai fait comme si de rien n’était. J’ai supporté la douleur jusqu’au jour où j’ai vraiment pris conscience qu’il y avait un problème.

Il est important de savoir que ressentir des douleurs durant les rapports n’est jamais normal. Il se peut qu’un premier rapport sexuel soit douloureux (pour diverses raisons). Mais si les douleurs persistent dans le temps c’est que quelque chose ne va pas.

S’il s’agit d’un vaginisme, il est préférable de prendre sa guérison en main le plus rapidement possible.

Forcer les pénétrations

Se forcer est le meilleur moyen d’avoir encore plus mal et de traumatiser son corps. 

Il faut savoir que lorsqu’on souffre de vaginisme, le cerveau perçoit la pénétration comme un danger. A chaque tentative de pénétration, il envoie un message au périnée qui se contracte pour empêcher que quelque chose rentre dans le vagin. 

Des douleurs se feront ressentir ce qui va renforcer le message d’alerte que le cerveau a enregistré. C’est le cercle vicieux du vaginisme.

Si tu as déjà parlé de vaginisme à ton entourage ou à un professionnel de santé, il se pourrait que tu aies déjà entendu “c’est normal que ça fasse mal au début, il faut forcer un peu !”. Si c’est le cas, fuis le plus loin possible !

En forçant la pénétration, tu risques de :

  • renforcer davantage le blocage
  • traumatiser ton corps
  • renforcer davantage la peur de la pénétration
  • accroître les douleurs

Et ce n’est pas du tout ce que tu cherches. Dans le cas du vaginisme, le but est d’habituer le corps à une pénétration indolore. 

Et ce n’est pas en forçant le corps que le blocage va disparaître.

 

Ton corps a besoin d’être rassuré et il faut l’appréhender avec douceur et patience

La chirurgie

La chirurgie peut être a priori, une solution efficace pour guérir du vaginisme. 

Il suffirait d’une opération pour que le vaginisme disparaisse ainsi que les douleurs qui l’accompagnent.

Mais si c’était aussi simple…ça se saurait…

Beaucoup de femmes souffrant de vaginisme, ont parfois consulté des spécialistes qui leur ont préconisé de subir une hymenectomie. Si ce mot ne vous dit rien, hymenectomie est une opération chirurgicale mineure qui se caractérise par l’ouverture, l’incision ou l’exicision de l’hymen. Certains spécialistes recommandent cette opération chirurgicale (trop souvent à tort), comme si le vaginisme était un souci d’hymen. Le vaginisme se caractérise par la contraction involontaire des muscles du périnée, ce qui n’a rien à voir avec l’hymen.

Recommander une opération chirurgicale pour guérir du vaginisme c’est réduire le vaginisme à un trouble purement mécanique, anatomique. Bien entendu, ce n’est pas le cas. Le vaginisme est un trouble principalement d’ordre psychologique (dans la grande majorité des cas)  qui ne saurait se résoudre par la chirurgie. 

Les crèmes anesthésiantes ou l’utilisation d’un cachet, d’un verre de vin pour se détendre…

Peut-être qu’on vous a déjà préconisé auparavant des crèmes anesthésiantes pour guérir du vaginisme. Ou de prendre un cachet, de boire un verre pour mieux se détendre.

Ce serait si simple…Un peu de crème ou un verre de vin et hop ! Plus de vaginisme!

Sauf qu’en fait, la contraction des muscles du périnée qui est en jeu dans le vaginisme ne s’active pas de manière consciente. Notre volonté n’est pas au contrôle. Ce n’est souvent pas juste une question “de se détendre”. Même si ces moyens peuvent rarement permettre une pénétration partielle, une fois l’effet de la crème, du cachet ou du verre dissipé, le vaginisme reste toujours présent.

Et on est quand même d’accord qu’il n’est tout simplement pas possible d’avoir recours à ces moyens à chaque rapport ! 

Aussi, le but, pour guérir, n’est pas d’anesthésier complètement son vagin pour ne plus rien ressentir. L’objectif c’est de venir à bout des contractions réflexes responsables des douleurs lors de la pénétration.

 

Ne pas traiter l'aspect physique et l'aspect psychologique simultanément

Le vaginisme est un trouble sexuel dit psychosomatique. Cela signifie que c’est un trouble à la fois d’ordre psychologique et d’ordre physique.

Pour guérir, il est recommandé de traiter les deux aspects de manière simultanée. Négliger un de ces aspects ne te permettra pas de te libérer définitivement du vaginisme.

Par exemple, des séances de rééducation périnéale avec une sage-femme ou un kiné peuvent beaucoup aider sur le plan physique. L’utilisation de dilatateurs vaginaux également. Mais il se peut que malgré cela, la pénétration soit toujours impossible avec votre homme

Pour traiter les contractions involontaires du vagin, il faut donc travailler sur les sources du blocage mais aussi de traiter les contractions au niveau physique.

Par exemple pour traiter l’aspect psychologique tu pourrais entreprendre une thérapie (chez un sexologue ou autre thérapeute).

Pour traiter l’aspect physique, tu pourrais effectuer des séances de rééducation périnéale ou utiliser des dilatateurs vaginaux en amont.

Traiter l’aspect physique du vaginisme est primordial certes. Mais il faut que ce travail de guérison au niveau physique soit complété par un travail profond au niveau psychologique. Le mental et le corps fonctionnent ensemble alors pour guérir, il faut guérir physiquement mais surtout psychologiquement.

Pour une guérison définitive du vaginisme, la prise en charge doit être holistique. En effet, le psychologique fonctionne en corrélation avec le physique. Il est donc primordial de travailler ces deux aspects en même temps.


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J’espère que cet article t’aura apporté des conseils concrets afin de t’aider au mieux dans ta guérison du vaginisme.

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0 réponse

    1. Bonjour Salimatou <3
      Merci beaucoup pour ce message qui me touche sincèrement.
      N'hésite pas à nous envoyer un e-mail si tu as des questions ou autres.
      A très bientôt pour de nouveaux articles 🙂

  1. L’important avec le vaginisme est de se préoccuper autant de l’aspect psycho que physique. Je compare souvent les solutions de « surface » (chirurgie, crèmes…) à des pansements: ça soulage mais la cicatrice et le problème profond continueront. Il faut faire un vrai travail sur soi, affronter ses peurs et prendre le temps qu’il faut pour guérir physiquement et psychologiquement, mais surtout durablement !

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