Les solutions qui ne marchent pas pour guérir du vaginisme

 

Trouver des solutions pour guérir n’est pas une mince affaire. On est confrontées à une multitude de solutions, certaines fonctionnent. D’autres non. Beaucoup de femmes passent énormément de temps et dépensent énormément  d’argent avec des solutions qui ne fonctionnent pas. Pour vous éviter de perdre votre temps et dépenser de l’argent inutilement, je vais vous parler des solutions qui ne fonctionnent pas pour guérir du vaginisme.

1.  Première fausse solution : Laisser le temps passer

Cela peut être totalement anodin mais lorsqu’on souffre de vaginisme, on est parfois tentés d’attendre que la situation se règle d’elle-même.

Avec le temps ça ira

 

Vous avez sûrement déjà prononcé cette phrase. Moi également. Lorsque je souffrais encore de vaginisme, j’avais conscience que j’avais un problème mais j’ai attendu près de 9 mois avant d’aller consulter un spécialiste. 9 mois, ça n’a pas l’air de grand chose sachant que des femmes souffrent de vaginisme pendant des années. Mais c’était 9 mois de souffrance intense qui auraient pu être évitées si j’avais cherché des solutions plus tôt.

C’est totalement humain d’attendre que le temps arrange une situation car dit-on souvent “le temps est notre meilleur allié”. Certes, mais il peut aussi être notre pire ennemi, lorsqu’on attend qu’il passe sans agir. Ne laissez surtout pas le temps passer car, la vérité c’est que le vaginisme ne s’en ira pas de lui-même. Pire encore, plus on attend et plus la situation risque de s’aggraver.

Attendre que le temps passe pour que le vaginisme s'en aille de lui-même est le meilleur moyen de ne pas guérir.

2. La chirurgie

La chirurgie peut être a priori, une solution efficace pour guérir du vaginisme. 

Il suffirait d’une opération pour que le vaginisme disparaisse ainsi que les douleurs qui l’accompagnent.

Mais si c’était aussi simple…ça se saurait…

Beaucoup de femmes souffrant de vaginisme, ont parfois consulté des spécialistes qui leur ont préconisé de subir une hymenectomie. Si ce mot ne vous dit rien, l’hymenectomie est une opération chirurgicale mineure qui se caractérise par l’ouverture, l’incision ou l’exicision de l’hymen. Certains spécialistes recommandent cette opération chirurgicale (trop souvent à tort), comme si le vaginisme était un souci d’hymen. Le vaginisme se caractérise par la contraction involontaire des muscles du périnée, ce qui n’a rien à voir avec l’hymen.

Recommander une opération chirurgicale pour guérir du vaginisme c’est réduire le vaginisme à un trouble purement mécanique, anatomique. Bien entendu, ce n’est pas le cas. Le vaginisme est un trouble principalement d’ordre psychologique (dans la grande majorité des cas)  qui ne saurait se résoudre par la chirurgie. 

 

La chirurgie semble traiter le vaginisme sur le plan anatomique mais ça ne règle pas pour autant le vaginisme sur le plan psychologique.

3. Les crèmes anesthésiantes

Peut-être qu’on vous a déjà préconisé auparavant des crèmes anesthésiantes pour guérir du vaginisme.

Ce serait si simple…Un peu de crème et hop ! Plus de vaginisme!

Tout comme pour la chirurgie…si ça marchait vraiment, ça se saurait.

Le but, pour guérir, n’est pas d’anesthésier complètement son vagin pour ne plus rien ressentir. L’objectif c’est de venir à bout des contractions réflexes responsables des douleurs lors de la pénétration. 

Personnellement, je n’ai jamais essayé les crèmes anesthésiantes dans mon processus de guérison. Mais je suis quasiment sûre que leur efficacité est momentanée. Hors, ce que vous souhaitez, c’est une guérison, effective, sur le long terme.

La guérison du vaginisme ne consiste pas à anesthésier le vagin mais de venir à bout des blocages qui empêchent d'avoir des pénétrations indolores et satisfaisantes.

4. Travailler sur la guérison au niveau physique mais pas au niveau psychologique

Des séances de rééducation périnéale avec une sage-femme ou un kiné peuvent beaucoup aider sur le plan physique. L’utilisation de dilatateurs vaginaux également. Mais il se peut que malgré cela, la pénétration soit toujours impossible avec votre homme. C’est ce qui m’était arrivé par le passé. J’étais parvenue à arriver jusqu’au Dilatateur 5 mais la pénétration ne passait toujours pas avec mon copain de l’époque. J’avais toujours un blocage au niveau de la pénétration alors que je n’avais aucun problème avec les dilatateurs. C’est alors que j’ai compris qu’il me restait encore beaucoup de travail à faire sur le plan psychologique. Pour cela, j’avais recommencé à écrire des affirmations positives sur la pénétration comme , “La pénétration fait du bien”, “Je ressens du plaisir lors de la pénétration”, “Mes muscles se détendent naturellement lors de la pénétration” etc…

Avant cela, j’avais effectué tout un travail psychologique mais j’avais besoin de travailler un peu plus la peur de la pénétration que j’avais auparavant.

Alors un conseil : traiter l’aspect physique du vaginisme est primordial certes. Mais il faut que ce travail de guérison au niveau physique soit complété par un travail profond au niveau psychologique. Le mental et le corps fonctionnent ensemble alors pour guérir, il faut guérir physiquement mais surtout psychologiquement.

Si vous souhaitez en savoir plus sur le programme de guérison qui m’a permis de guérison, cliquez sur ce lien : https://mame-badiane.systeme.io/guerison



J’espère que cet article vous a plu et qu’il vous aidera dans votre processus de guérison!

 

Je vous invite à écrire en commentaires les solutions que vous avez essayé pour guérir mais qui n’ont pas marché.

Je vous invite également à partager cet article au maximum pour aider d’autres femmes à trouver la motivation de guérir!

 

Les dilatateurs aident beaucoup pour guérir du vaginisme mais leur utilisation seule ne suffit pas.