Vaginisme : les causes possibles

Tu te demandes certainement pourquoi tu souffres de vaginisme et surtout comment cela a-t-il pu arriver ?

C’est en tous cas une des questions que je me posais à l’époque où moi-même je souffrais de vaginisme du coup, je me suis dis qu’un article blog sur cette thématique pourrait aider les femmes qui (peut-être comme toi…) en souffrent encore aujourd’hui, à comprendre ce qu’elles ont, pourquoi et peut-être même avoir des déclics 💜

 

Chaque évènement, positif ou négatif a toujours un ou plusieurs éléments déclencheurs.

Dans le cadre du vaginisme, il existe une multitude de causes.

Pour certaines femmes, il peut y avoir une cause unique. Pour d’autres, il peut y avoir une cause principale et des causes qui en découlent.

Savoir de quoi on souffre est important. En connaître les causes l’est tout autant. En fonction de l’histoire de la femme qui souffre de vaginisme, elle aura plus ou moins besoin d’en connaître les causes. Cela peut s’avérer assez complexe, mais dans cet article, tu trouveras les principaux évènements qui peuvent engendrer un vaginisme.

Bien sûr, la liste des causes que tu vas découvrir est loin d’être exhaustive. Il existe autant de causes que de femmes.

Dans les prochaines lignes, je vais te parler des principales causes de vaginisme. Pour cela, je vais les diviser en deux catégories : les causes psychologiques et les causes organiques (ou physiques).

Quelques causes psychologiques possibles

  • La méconnaissance du corps : L’une des principales causes psychologiques du vaginisme est la méconnaissance de son anatomie. En effet, beaucoup de femmes qui souffrent de vaginisme ont une vision totalement erronée de leur anatomie. Beaucoup d’entre elles s’imaginent leur vagin comme un canal « très étroit », un « vide », un « trou béant » etc…Dans tous les cas, leur vagin les inquiète et elles ne savent pas réellement comment il est constitué.

    La méconnaissance du corps était l’une des causes qui a déclenché mon vaginisme. Je m’étais toujours imaginé le vagin comme un trou hyper étroit par lequel rien ne peut rentrer. Cette perception a été encore plus renforcée lorsque j’avais tenté un jour, d’insérer un tampon. Mais en apprenant à connaître son anatomie, en observant sa vulve plus souvent et en pratiquant des exercices de réappropriation, on parvient à dissiper peu à peu cette méconnaissance.

  • Les Traumatismes sexuels antérieurs : Des traumatismes antérieurs (agressions sexuelles, viols, attouchements, première fois traumatisante…) peuvent être une cause de vaginisme.Pendant de nombreuses années, le cerveau peut totalement occulter un évènement traumatique. pour qu’il revienne en plein visage au moment où on commence sa vie sexuelle. La pénétration, à la suite, peut devenir un supplice pour moi et on peut avoir l’impression de revivre ce traumatisme à chaque rapport.
  • L’éducation sexuelle taboue : Dans certaines familles, parler de sexe est très tabou. Le sujet est évité au maximum, il est presque interdit. Lorsqu’il est abordé, c’est pour le condamner.

    Peut-être que tu as déjà entendu tes parents ou membres de ton entourage dire que le sexe est « sale » ou que c’est une pratique « dégradante »…Ou peut-être as-tu déjà entendu dire qu’une femme ne doit pas coucher au risque de passer pour une … (je te laisse insérer le premier mot qui te vient à l’esprit)

    Ou comme c’est très souvent le cas dans les familles croyances, entendre dire qu’il faut se « préserver jusqu’au mariage », qu’il faut fuir le sexe pour ne pas commettre « l’impudicité ».

    Peut-être que ces propos t’ont paru totalement anodins lorsque tu les as entendus. Mais inconsciemment, ils peuvent avoir conditionné ton rapport et ta vision de la sexualité jusqu’à aujourd’hui.

  • La peur de la pénétration : Une peur panique de la pénétration peut engendrer du vaginisme. Cette peur peut être liée à plusieurs peurs sous-jacentes : peur d’avoir mal, peur d’être blessée, déchirée, peur de tomber enceinte, d’accoucher, peur d’attraper des IST et bien d’autres encore…

    Lorsqu’il y a une peur de la pénétration, celle-ci est généralement vécue comme une véritable intrusion, un réel danger.

    Cette peur de la pénétration peut être atténuée par des exercices tels que les affirmations positives

  • Un accouchement traumatisant : Un accouchement laisse toujours des séquelles, qu’elles soient physiques ou psychologiques. Beaucoup de femmes développent du vaginisme après un accouchement car ce fut un véritable traumatisme pour elles. L’expérience a été très mal vécue ce qui peut créer une certaine réticence à avoir des rapports sexuels. Elles ont besoin de temps pour se remettre de cette expérience et des rapports sexuels rapprochés de la date d’accouchement peuvent provoquer des douleurs et par la suite du vaginisme.
  • Une relation de couple problématique : Dans une relation de couple, tout ne peut pas toujours être « tout beau, tout rose ». Il y a toujours des épisodes nuageux. Cependant, s’il y en a trop ou si ces épisodes prennent la forme d’abus (physiques, psychologiques ou verbaux), il est tout à fait possible que la femme qui en est victime soit amenée à souffrir de vaginisme.

    Une relation toxique, abusive peut très bien être une cause de vaginisme. Comme je l’ai dit plus haut, le vaginisme répond à un mécanisme de défense enclenché par le cerveau. Lors de la pénétration, comme il y a une appréhension par rapport à celle-ci, le vagin se contracte de manière réflexe ce qui provoque de vives douleurs. La femme qui se trouve dans une telle relation dans laquelle elle souffre, inconsciemment, ne va pas laisser entrer un homme qui la fait souffrir en elle.

    Bien sûr, chaque femme est différente. Mais l’esprit, le corps et les émotions sont étroitement liés et ce n’est pas à négliger.

  • Le stress et/ou l’anxiété : L’état psychologique peut jouer sur la survenue d’un vaginisme. En effet, la plupart des femmes qui souffrent de vaginisme, sont des femmes qui sont stressées, angoissées dans leur quotidien. Il ne faut pas oublier que « nous sommes au lit ce que nous sommes dans la vie de tous les jours ». Il n’est alors pas étonnant qu’une femme stressée, angoissée dans sa vie de tous les jours le soit également dans sa sexualité.

Quelques causes physiques possibles

  • Un accouchement (sur le plan physique) : Des douleurs ressenties pendant l’accouchement, des complications, une péridurale défaillante peuvent engendrer le vaginisme. En effet, un accouchement n’est jamais sans conséquence. Cela engendre beaucoup de séquelles. Parfois, ces séquelles sont telles que la sexualité est mise à mal. La pénétration qui auparavant était fluide, devient difficile, douloureuse. Cela engendrer le mécanisme de défense typique du vaginisme.
  • Certaines causes médicales: Dans les causes médicales, entrent dans cette catégorie tout ce qui relève des pathologies et infections de l’appareil génital de la femme. Par exemple, le fait de souffrir d’infections génitales comme des mycoses, infections urinaires (cystites) ou d’IST de manière répétée peut engendrer à la longue du vaginisme. Sur le long terme, une peur et/ou un dégoût de la zone génitale peut être développés chez la femme qui en est sujette et cela peut rendre la pénétration problématique.
  • Les contraceptifs hormonaux: La prise d’un contraceptif est très efficace pour maîtriser sa procréation. Mais cela peut aussi avoir un réel impact sur la libido. Si baisse de libido il y a, les rapports sexuels peuvent devenir gênants et douloureux à la longue. Ce qui, tu le sais, déclencher un vaginisme.
  • Les changements liés à l’âge: Comme causes physiques, il y a aussi les changements liés à l’âge. En effet, avec l’âge, les hormones sont chamboulées et la pénétration peut devenir problématique. À la ménopause, le taux d’hormones baisse et le vagin devient beaucoup moins souple. Il y a également l’atrophie vaginale qui peut être à l’origine du vaginisme. Celle-ci se caractérise par la perte de souplesse et l’amincissement des parois du vagin. En d’autres termes, le vagin est beaucoup moins élastique, ce qui, peut engendrer sur le long terme des douleurs pendant les rapports et par ricochet du vaginisme.
  • Autres causes possibles: Parmi ces causes figurent des événements qui dépendent de certaines circonstances. Par exemple, une faible lubrification du vagin ou des préliminaires trop rapides ou insuffisantes peuvent engendrer une gêne ou des douleurs pendant les rapports sexuels, pouvant déboucher sur du vaginisme.

Il n’est pas rare qu’une femme vienne me parler sur mes réseaux sociaux en me disant qu’à première vue elle n’a pas de “raison” de souffrir du Vaginisme alors que les symptômes sont pourtant bien présents…
En effet, les femmes qui souffrent de vaginisme associent bien souvent le Vaginisme à des agressions sexuelles en occultant toutes les autres causes.

Pour aider à comprendre d’où vient le Vaginisme, je reprends souvent des explications voire même des exercices qui sont proposés dans le pilier 2 ainsi que dans le pilier 3 du programme “Je guéris du vaginisme®”.

Dans le pilier 2, nous aidons les femmes qui souffrent du vaginisme à identifier les croyances limitantes qui les empêchent d’avoir une sexualité épanouie pour les remplacer par des croyances positives et porteuses.
Dans le pilier 3, nous aidons ces mêmes femmes à identifier et guérir les blessures du passé qui les affectent au quotidien afin de mieux gérer leurs émotions.

 

En ce qui concerne les exercices que je propose aux femmes avec qui j’échange, pour connaître la cause de leur vaginisme, je leur demande de prendre une feuille ou un carnet et un stylo pour pouvoir noter tous les souvenirs négatifs qui lui viennent. 

(Je demande d’aller assez loin dans les souvenirs puisque je demande de noter le premier souvenir négatif dont elles vont se souvenir jusqu’au dernier souvenir en date). 

Cela peut être des souvenirs qui semblent être insignifiants ou sans rapport direct avec le vaginisme comme par exemple le fait qu’un membre de la fratrie ait eu un cadeau plus “coûteux” à Noël créant ainsi un sentiment d’injustice. Grâce à cet exercice, les femmes vont pouvoir identifier des blessures. Elles vont également pouvoir observer quelle est la blessure la plus présente et les classer de la plus prédominante à la moins impactante.

Ainsi identifier la cause du vaginisme peut provoquer des déclics et ouvrir la voie de la guérison du vaginisme.

Pour une guérison définitive du vaginisme, la prise en charge doit être holistique. En effet, le psychologique fonctionne en corrélation avec le physique. Il est donc primordial de travailler ces deux aspects en même temps.


Si tu es prête à explorer comment le programme “Je guéris du vaginisme®” peut transformer ta vie, je t’invite à réserver un appel découverte gratuit avec moi ou un membre de mon équipe dévouée. Cet échange sera une belle occasion pour nous de faire connaissance, de comprendre tes besoins spécifiques, d’évaluer ta situation actuelle, et de découvrir ensemble si ma méthode est l’accompagnement qu’il te faut pour te guider vers la guérison. Réserve ton RDV en cliquant ici !

J’espère que cet article t’aura apporté des conseils concrets afin de t’aider au mieux dans ta guérison du vaginisme.

N’hésite pas à me suivre sur mon nouveau compte Instagram, dédié exclusivement au vaginisme : @jeguerisduvaginisme

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