Comment faire des dilatateurs des alliés de la guérison?

Ça y est ! Votre colis est enfin arrivé et vous avez hâte de découvrir vos dilatateurs!

Vous ouvrez le kit et vous vous trouvez face à ces fameux cônes en plastique. Peu importe la marque et le nombre de dilatateurs qu’il y a dans le kit, leur utilisation est pri-mor-diale.

Petite parenthèse : J’ai déjà eu à parler des dilatateurs dans mes articles sur  Comment se reconnecter à son vagin ? et Vaginisme : 2 clés puissantes pour guérir en un temps record ! 

Dans cet article je vais en parler de manière plus détaillée.

Les dilatateurs pourront vous impressionner ou vous faire peur mais je vous assure qu’ils sont inoffensifs. Vous les aurez acheté pour une raison et cette raison doit être plus forte que la peur qu’ils suscitent en vous. Je dois avouer que lorsque j’avais commandé les miens (kit Velvi avec les 6 dilatateurs) j’étais toute excitée au moment de la commande. Mais j’étais en panique le jour où j’ai reçu le kit. Le dilatateur 6 me faisait extrêmement peur et j’étais persuadée que je ne parviendrais jamais à l’insérer dans mon vagin.

« Suis-je vraiment obligée de mettre ces « trucs » dans mon vagin pour guérir? »

C’est la question que je m’étais posée intérieurement et aujourd’hui j’ai un recul suffisant qui me permet de répondre OUI. Je les avais acheté pour guérir et je n’avais pas trop tardé à les utiliser. Au départ ce ne sera pas évident, je l’avoue. Lorsque je mettais le d1 (qui fait à peu près la taille d’un doigt) à l’entrée de mon vagin, je tremblais comme une feuille. 

La première fois, j’avais mis une bonne quinzaine de minutes avant d’avoir le courage de pousser le dilatateur au fond de mon vagin. J’avais tellement peur.

C’était la peur du commencement, de l’inconnu. Mais cette peur a fini par disparaître et il en sera de même pour vous. L’exercice des dilatateurs ne doit pas être un calvaire pour vous, mais un moment d’intimité entre vous et votre corps.

Le but n’est pas de brusquer votre vagin mais de lui permettre de vivre la pénétration de manière douce. Comme je  l’avais déjà répété plusieurs fois : les dilatateurs sont vos alliés dans le processus de guérison.

Parvenir à insérer un dilatateur quelle que soit sa taille dans son vagin sans ressentir de douleur est un réel défi pour les femmes qui souffrent de vaginisme. Certaines personnes pourraient vous dire qu’il n’y a rien « d’extra » dans tout ça. Je me souviens m’être confiée à une amie sur les exercices des dilatateurs et elle m’avait dit  » Ah ! Donc tu te mets des godes en fait! » Et à ce moment-là j’ai compris qu’il des combats qu’on mène seules :  j’en parle dans mon article sur le vaginisme et l’entourage 

À chaque centimètre inséré sans douleur, c’était une petite victoire pour moi. Pas seulement sur le plan du vaginisme mais sur tous les plans. J’avais réussi à faire taire les voix qui parlaient sans cesse dans ma tête et qui me disaient que je n’y arriverais pas. 

Vous savez ces petites voix sournoises qui vous empêchent, nous empêchent d’aller au bout de nous-mêmes?

Pour une fois, elles s’étaient tues. 

Que faire alors pour que les exercices des dilatateurs ne soient pas une torture pour vous mais un réel moment de plaisir?

C’est la question que vous vous posez sûrement et pour y répondre je vais donné quelques astuces qui m’ont permis de bien vivre mon expérience avec les dilatateurs et guérir (sur le plan physique). Travailler avec les dilatateurs a été une expérience plaisante pour moi et j’aimerais qu’il en soit de même pour vous.

Je vous laisse découvrir dans les prochaines les astuces pour être à l’aise avec les dilatateurs

1. Privilégiez de faire les exercices dans un lieu calme et de préférence le soir
 
L’atmosphère est un point très important à prendre en compte lorsque vous travaillez avec les dilatateurs. Plus l’atmosphère est paisible, moins vous serez stressées.
Il faudrait mieux que vous soyez seules, dans un droit où vous n’êtes pas susceptibles d’être dérangées. Si vous vivez avec votre compagnon, faites-lui savoir que vous avez besoin de rester seules pour un moment. Si vous avez un ou des enfants, la situation est un peu plus délicate surtout si l’enfant ou les enfants sont en bas-âge, mais si ils sont suffisamment grands pour comprendre, faites-leur savoir que avez besoin d’un moment pour vous.
Je ne suis pas maman donc je ne sais pas ce que vous vivez au quotidien je sais néanmoins qu’il est important que vous ayez vos petits moments à vous car vous êtes d’abord des femmes avant d’être des mamans.
L’essentiel c’est d’être à l’aise. En ce qui concerne le moment de la journée, je vous conseillerais d’effectuer  les exercices, le soir car, on ne va pas se mentir, personne n’a le temps le matin.
Les préoccupations se portent sur la journée (le travail, les cours etc…) 
Pour ma part, j’effectuais les exercices le soir après avoir pris une bonne douche pour faire retomber le stress de la journée. Je pouvais alors m’accorder  “mon petit moment à moi” pour me concentrer sur ma guérison. J’éteignais la lumière et j’allumais ma lampe de chevet pour créer une ambiance paisible.
Le stress est l’ennemi de la guérison, raison pour laquelle il faut y travailler dans un état d’apaisement. 
 
Une fois l’atmosphère est mise en place, il ensuite faut préparer les outils.

2. N’oubliez pas la lubrification

Pour préparer mes dilatateurs, je les passais quelques secondes sous l’eau froide et je les lubfrifiais. Les passer sous l’eau froide me rassurait car je considérais que ça les rendait « moins agressifs ». La lubrification quant à elle, est très important et cela en toute circonstance. Nos vagins disposent d’une lubrification naturelle mais il est toujours préférable d’apporter une lubrification supplémentaire.

Aucune d’entre nous n’a envie d’introduire une objet « sec » dans son vagin au risque de l’irriter. Le vagin est déjà assez douloureux alors l’irriter ne ferait qu’empirer la situation.

Pour éviter cela, j’appliquais de l’huile d’amande douce ou un gel intime hydratant (de la marque Mucogyne). Enfin, je lubrifiais bien l’entrée de mon vagin et le plaçais le dilatateur à l’entrée en m’aidant d’un miroir (je ne savais pas du tout où se trouvait l’entrée auparavant).

En fonction de vos préférences, vous pouvez soit vous allonger soit vous maintenir en position assise. Vous pouvez tout aussi bien vous tenir debout. Pour ma part, je restais allongée car cela me permettait d’avoir une meilleure vue de l’entrée de mon vagin. 

À ce moment-là je ne vous cache pas que j’étais très mal à l’aise. Très mal à l’aise à l’idée d’introduire un objet dans mon vagin. J’hésitais toujours à aller plus loin car j’avais très peur d’avoir mal. Je sentais la panique monter et mon corps se crispait. Sans surprise, mon vagin se contractait et je n’osais plus pousser le dilatateur dans mon vagin. Mais ce qui m’a permis de combattre cette peur c’est la respiration. On ne se rend pas compte du pouvoir de la respiration dans les moments de stress et de panique. Elle est indispensable et permet au corps de se détendre dans te tels moments. 

Se détendre? C’est exactement ce qu’on souhaite!

3. Prenez le temps de bien respirer

Le fait de prendre le temps de bien respirer va beaucoup vous aider pendant les exercices. Sentir le dilatateur à l’entrée de votre vagin peut être très angoissant. Cela pourra alors entraîner la contraction réflexe des muscles du périnée. C’est totalement normal mais c’est aussi contre cela qu’on lutte.

Le stress et la panique vont vous envahir et c’est justement en prenant bien le temps d’inspirer et d’expirer que votre corps va se détendre et que les muscles du périnée vont se décontracter.

Peu importe le temps que vous prendrez, l’essentiel est de se concentrer sur votre respiration. Encore une fois, je le rappelle : ce n’est pas une course donc prenez votre temps.

Que cela vous prenne 5, 10, 15, ou 30 minutes, il y aura toujours un moment où vous serez suffisamment détendues et à l’aise pour commencer à pousser le dilatateur dans le vagin.

Ce que je faisais pour ne pas me crisper c’est qu’à chaque expiration je poussais petit à petit le dilatateur dans mon vagin. En faisant cela, vous allez sentir votre vagin se dilater et le dilatateur glisser à l’intérieur. 

Personnellement, à mi-chemin (si je peux dire ça comme ça), je ressentais une petite résistance. Elle n’était pas douloureuse mais juste désagréable. À ce moment-là je marquais une petite pause le temps de prendre une grande inspiration. Lorsque je me sentais prête je poussais petit à petit le dilatateur au fond du vagin. Je n’avais pas besoin de pousser trop fort car il glissait pratiquement. 

C’est à ce moment-là que je me suis rendue compte de l’élasticité de mon vagin. Cela m’a beaucoup rassuré.  Je ressentais toujours une petite crainte d’avoir mal au début mais cette crainte finissait toujours par se dissiper. Bien sûr, j’ai eu mes échecs : il y a eu des jours où le dilatateur ne passait pas, soit parce que j’étais stressée, soit parce que j’étais triste, soit parce que je m’étais précipitée.

Cependant, je ne m’attardais pas dessus et je recommençais le lendemain dans un meilleur état d’esprit. 

Ce qui m’a également permis de ne pas avoir mal pendant ces exercices ce sont les petits encouragements que je me donnais à moi-même.

 

4. Encouragez-vous!

On ne doit pas toujours attendre que ce soit les autres qui nous motivent et nous rassurent. Parfois, nous devons le faire nous-même.  

C’est ce que je faisais à chaque fois que j’utilisais les dilatateurs. Je m’encourageais comme un coach encouragerait un athlète pour qu’il franchisse la ligne d’arrivée le premier. 

Je me disais à moi-même « Ça ne fait pas mal » « Tu peux le faire » Ça glisse tout seul » « Tu sens comme ton vagin se dilate? »

Ces petits encouragements que je me donnais c’était pour ne pas laisser les émotions me submerger. Je ne laissais pas le temps à mon cerveau d’envoyer les mauvais signaux à mon vagin. Il lui envoyait des messages de douleur alors que le dilatateur rentrait doucement et sans douleur. 

Une fois le dilatateur inséré, je soufflais un bon coup et je gardais le dilatateur dans mon vagin pendant quelques minutes le temps de m’y accommoder.

Ensuite, je le retirais délicatement en poussant comme si j’allais à la selle. C’est ce que j’ai fait du premier jusqu’au dernier dilatateur.

Je prenais le temps de bien souffler et surtout je me faisais confiance. Si je me sentais à l’aise pour pousser le dilatateur, je le poussais, dans le cas contraire j’attendais un peu et je prenais le temps de bien respirer avant de recommencer. 

N’oubliez jamais : la guérison est à votre portée et chaque centimètre de dilatateur inséré est une petite victoire avant la grande victoire.

J’espère que cet article vous a plu et qu’il vous aidera dans votre processus de guérison.

Je vous invite à écrire en commentaire si vous avez  déjà commencé à travailler avec les dilatateurs, vos moments de doutes et d’inquiétudes. 

Le programme que j’ai fait donne un cadre propice à la guérir. Savoir que d’autres filles ont avancé sur une taille de dilatateurs motive!

Les conseils des accompagnatrices aident énormément aussi! Parfois certaines n’arrivent pas à insérer les premiers dilatateurs à cause de la peur et avec des conseils et le coaching personnalisé des accompagnatrices, elles y arrivent! 

Pour en savoir plus sur le programme : cliquez ici 

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Je vous invite à partager cet article autour de vous afin que d’autres femmes puissent le lire et trouver la motivation pour guérir! 

À bientôt! 

Article rédigé par Monica G