Quels sont les écueils à éviter pour guérir véritablement du vaginisme?

Le chemin qui mène à la guérison n’est pas un chemin sans encombre. Il y a certaines erreurs qu’on commet sans réellement s’en rendre compte et qui nous éloignent de la guérison. Nous sommes mal conseillées voire pas conseillées du tout et c’est cela parfois qui nous pousse à adopter des “solutions” qui ne sont pas forcément les bonnes. Comme vous le savez déjà, le vaginisme est un trouble sexuel encore bien méconnu du monde médical. Résultat des courses, on ne sait pas vraiment quel chemin emprunter pour guérir. 

 

Cependant, ayant moi-même traversé le fleuve tumultueux de la guérison, il y a quelques petits pièges que vous devriez éviter pour vous garantir une guérison effective. 

 

Le premier écueil à éviter c’est celui d’attendre que le problème disparaisse seul. 



  1. Premier écueil à éviter : Attendre que ça se passe
 

Le piège n°1 dans lequel nous sommes toutes tombées (ou la majorité d’entre nous) c’est l’attente passive. Nous attendons que le problème se règle seule, que les douleurs disparaissent d’elles-mêmes. Je pense que c’est une réaction qui est compréhensive. Il y a certaines douleurs corporelles qui disparaissent d’elles-mêmes car le corps a une capacité à s’auto-guérir. Mais malheureusement, le vaginisme étant principalement d’origine psychologique, il sera quasiment impossible de voir les douleurs disparaître au fil du temps sans effectuer un travail psychologique. 

Lorsque les douleurs ont perduré dans le temps, je m’étais inquiétée mais je pensais qu’elles disparaîtraient au fil du temps. J’avais attendu aussi sans rien faire jusqu’au moment où j’ai atteint ma limite. J’ai pensé à tout ce que le vaginisme engendrait de négatif dans ma vie et c’est à ce moment-là que je suis passée de l’attente à l’action.

Attendre c’est le meilleur moyen de se cantonner dans sa souffrance pendant des mois voire des années. Il n’y a pas de signe pour commencer à agir. Si vous sentez que quelque chose ne va, c’est que quelque chose ne va pas donc n’attendez plus mais agissez.

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2.Deuxième écueil à éviter : Ne traiter que l’aspect physique du problème 

 

 

Les douleurs ressenties représentent la partie visible de l’iceberg et la partie la partie immergée représente quant à elle tout ce qui est enfoui au fond de nous et de notre

esprit et qui a engendré le vaginisme (les expériences traumatisantes, l’éducation sexuelle moralisatrice, les idées fausses, la méconnaissance du corps). Ne travailler que sur les symptômes à l’aide de dilatateurs par exemple, c’est traiter 30% du problème et laisser les 70 %, donc le plus gros du problème, sur le côté.

 

Il suffit juste que je parvienne à avoir une pénétration et cela voudra dire que je suis guérie

 

Je sens que la plupart d’entre vous pensent comme ça et je ne vous juge pas car j’ai eu à penser comme ça à un moment donné. Mais je dois vous dire, que la guérison c’est beaucoup plus qu’avoir une pénétration. La guérison c’est une transformation, voire même une renaissance. Vous allez devoir changer.

 

Pourquoi est-ce une transformation?

 

C’est une transformation parce que pour guérir vous allez devoir fouiller dans vos plus lointains souvenirs et voir ce qui n’a pas marché. C’est une transformation parce que vous allez devoir “effacer” tout ce que vous avez appris jusqu’à présent pour réapprendre de nouvelles choses sur votre sexe et la sexualité en général, qui pour le coup sont véridiques.

C’est une transformation parce que vous allez tout simplement devoir vous confronter à vous-mêmes.

Sans  vous mentir, regarder au plus profond de moi-même a été plus douloureux pour moi que les douleurs que je ressentais pendant les rapports. 

Ça allait bien au-delà de la sexualité. J’ai du me réconcilier avec mon enfant intérieur que j’avais abandonné il y a tellement longtemps.

Les douleurs ce sont la manifestation de ce qui est enfoui en vous et dans votre cerveau et pour les voir disparaître, il faudra nécessairement qu’un travail d’ordre psychologique soit effectué. Il est tout à fait possible de guérir du vaginisme avec les dilatateurs…mais tout l’aspect psychologique ne peut être ignoré, mis de côté, auquel cas le problème serait réglé à moitié.

 

 

3. Troisième écueil à éviter : Avoir recours à la chirurgie esthétique

 

Je sais que la plupart d’entre vous sont malheureusement, tombées dans ce piège là et ce n’est pas du tout votre faute. Parmi vous, il y en a qui ont été très mal conseillées et ont subi des épisiotomies ou des injections de toxine botulique-botox. Ces  techniques chirurgicales ont sûrement été pratiquées à votre égard parce que les professionnels de santé qui vous l’ont préconisé pensaient (plus qu’à tort) que le souci était d’ordre physique. Ils ont pensé qu’ils suffisaient “juste d’inciser” le périnée ou bien de faire des injections pour que votre vaginisme disparaisse. Je suppose que même après ces opérations-là, les douleurs ont persisté. Vous ne pouviez pas savoir et je sais qu’on a tendance à écouter les professionnels de santé de manière presque aveugle car ce sont eux les professionnels, pas nous. Cependant, ils restent des êtres humains et peuvent par conséquent se tromper. De toute manière, vous connaissez mieux votre corps et ce que vous ressentez qu’eux.

 

J’espère que cet article vous a plus et qu’il vous aidera dans votre processus de guérison ! 

 

Je vous invite à écrire en commentaire quels ont été les pièges dans lesquels vous êtes tombés durant votre processus de guérison.

 

Je vous invite à partager cet article autour de vous afin que d’autres femmes puissent le lire et trouver la motivation pour guérir!

 

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À bientôt !

Article rédigé par Monica G 

 

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