7 erreurs à ne pas faire pour guérir du vaginisme

Thème de la semaine : Les erreurs à ne pas faire pour guérir du vaginisme 

Entre le moment où le vaginisme apparaît et le moment où le diagnostic est posé, il peut se passer des mois voire des annéesLe vaginisme est un trouble sexuel qui est encore tabou. Par manque d’information sur le sujet, certaines femmes qui en souffrent n’ont pas forcément connaissance des solutions qui permettent de guérir.

Celles-ci peuvent être amenées à nier leur souffrance ou adopter des solutions qui ne sont pas efficaces pour guérir. C’est peut-être ton cas. Dans cet article je vais te parler de 7 erreurs à ne pas faire pour guérir du vaginisme. 

Le but ici n’est pas de te culpabiliser. J’ai moi-même souffert de vaginisme et j’ai moi-même eu à faire ces erreurs-là. Mon objectif est de te faire gagner du temps et d’éviter de faire des erreurs qui ralentiront ton processus de guérison.

Erreur n°1 : Laisser le temps passer

Attendre que le temps passe n’est pas une solution efficace pour guérir du vaginisme. 

Sur le moment on peut se dire que les douleurs sont « passagères » et que le blocage finira par disparaître. 

Mais c’est un leurre : Plus le temps passe et plus le blocage se renforce.

J’ai moi-même eu à faire cela lorsque je souffrais de vaginisme. Je pensais que le blocage que j’avais était temporaire. 

Alors pendant de longs mois, j’ai fait comme si de rien n’était. J’ai supporté la douleur jusqu’au jour où j’ai vraiment pris conscience qu’il y avait un problème.

Ressentir des douleurs durant les rapports n’est jamais normal. Il se peut qu’un premier rapport sexuel soit douloureux (pour diverses raisons). 

Mais si les douleurs persistent dans le temps c’est que quelque chose ne va pas.

Le corps est un puissant messager et lorsqu’il te fait mal, c’est qu’il y a quelque chose à régler. 

Ces choses peuvent être des traumatismes antérieurs, une vision erronée de son propre sexe, une éducation sexuelle taboue et culpabilisante, des traumatismes de la zone génitale (i.e excision) ou un accouchement traumatisant par exemple.

Qu’elle qu’en soit la cause, il ne faut surtout pas laisser le temps passer! Il est important de consulter un.e spécialiste au plus vite.

 

PS : Le gynécologue est souvent le spécialiste vers lequel on se tourne naturellement lorsqu’il est question de douleurs sexuelles.

Mais parfois les délais pour obtenir un rendez-vous peuvent être (très) longs et peut-être que tu n’as encore jamais consulté de gynécologue.

C’est la raison pour laquelle je peux te conseiller de consulter une sage-femme libérale. Les sages-femmes libérales sont habilitées à effectuer des suivis gynécologiques.

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Laisser le temps passer ne fait qu'installer davantage le vaginisme.

Erreur n°2 : Se forcer lors de la pénétration

« Si je force ça finira par passer. »

Se forcer est le meilleur moyen d’avoir encore plus mal et de traumatiser son corps. Lorsque je souffrais de vaginisme, j’ai eu à penser cela également. Je croyais qu’en forçant mon corps, le blocage allait s’en allait de lui-même. Mais laisse-moi te dire une chose : c’est une grave erreur.

En forçant la pénétration, tu risques de :

  • renforcer davantage le blocage
  • traumatiser ton corps
  • renforcer davantage la peur de la pénétration
  • accroître les douleurs
Et ce n’est pas du tout ce que tu cherches. Dans le cas du vaginisme, le but est d’habituer le corps à une pénétration indolore. 

Et ce n’est pas en forçant le corps que le blocage va disparaître.
 
Ton corps a besoin d’être rassuré et il faut l’appréhender avec douceur et patience.
Forcer la pénétration risque d'aggraver davantage le blocage et les douleurs.

Erreur n°3 : Avoir un état d'esprit négatif par rapport à sa guérison

« Je ne vais jamais guérir« 

« Je mettrai des années avant de guérir« 

« Tout le monde guérit sauf moi« 

Si tu as déjà eu à prononcer ces phrases-là, c’est parce que tu as un état d’esprit négatif.

Je comprend tout à fait ce que tu traverses actuellement. Lorsqu’on souffre de vaginisme, il est parfois difficile d’en voir le bout. Par conséquent on peut développer un état d’esprit négatif. 

On peut alors penser que la guérison est une pure illusion. Mais comme pour tout objectif de vie, si on ne pense pas y arriver, l’objectif ne pourra jamais être réalisé.

Nos pensées créent notre réalité. Si tes pensées sont alimentées par de la négativité, rien n’arrivera. 

Mais si tes pensées sont positives, ce que tu souhaites finira par arriver. C’est beaucoup plus facile à dire qu’à faire, je te l’accorde. Mais toute chose commence d’abord dans l’esprit.

Ta guérison est possible. Pour qu’elle se réalise, il faut que tu puisses avoir foi à 100% en ta guérison.

Avoir un état d'esprit négatif est un frein à la guérison.

Erreur n°4 : Ne pas aller à la rencontre de son corps

Le vaginisme ne s’en va pas du jour au lendemain. Pour guérir, il est important d’explorer son corps. 

Explorer son corps, c’est-à-dire?

Explorer son corps signifie l’observer, le toucher et surtout l’écouter.

Peut-être que tu as des croyances erronées par rapport à ton corps (impression que le vagin n’est qu’un minuscule trou étroit par exemple) et c’est justement en l’observant et en le touchant que tu parviendras à avoir une vision réaliste de ton anatomie.

Dans la majorité des cas, le vaginisme est d’origine psychologique, certes.

Mais les douleurs et le blocage ressentis sont bien réels. Pour en venir à bout il est alors important que tu puisses faire des exercices pratiques qui te permettront te rassurer ton corps et de le détendre progressivement.

L’écoute de son corps est primordial dans un processus de guérison

Si tu souhaites avoir un aperçu des exercices dont je parle, je t’invite à cliquer ici.

Pour guérir du vaginisme, il est très important d'explorer son corps.

Erreur n°5 : Ne pas traiter l'aspect physique et l'aspect psychologique simultanément

Le vaginisme est un trouble sexuel dit psychophysiologique. Cela signifie que c’est un trouble à la fois d’ordre psychologique et d’ordre physique.

Pour guérir, il est recommandé de traiter les deux aspects de manière simultanée.

Pour traiter les contractions involontaires du vagin, il faut pouvoir travailler sur les sources du blocage mais aussi de traiter les contractions au niveau physique.

Par exemple pour traiter l’aspect psychologique tu pourrais entreprendre une thérapie (chez un sexologue ou autre thérapeute).

Pour traiter l’aspect physique, tu pourrais effectuer des séances de rééducation périnéale ou utiliser des dilatateurs vaginaux en amont.

 

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Pour guérir définitivement du vaginisme il est mieux de traiter l'aspect psychologique et l'aspect physique en même temps.

Erreur n°6 : Ne plus avoir de moments intimes avec son partenaire

Ce n’est parce que tu souffres de vaginisme, que tu ne dois plus avoir de moments d’intimités avec ton conjoint.

La pénétration n’est pas possible, certes. Mais cela ne veut pas dire qu’il ne doit plus y avoir de sexualité.

Le sexe avec pénétration n’est pas le seul moyen de prendre du plaisir. Tu peux prendre du plaisir avec ton partenaire même si tu souffres de vaginisme.

Le vaginisme est aussi une opportunité de découvrir des alternatives à la sexualité avec pénétration.

Il y a une partie de ton corps qui est spécialement dédié au plaisir sexuel, c’est le clitoris.

Pourquoi ne pas en profiter pour le (re)découvrir et ainsi profiter de sensations qui seraient peut-être encore plus intenses que par la pénétration vaginale?

Si tu souhaites savoir comment prendre du plaisir lorsque tu souffres de vaginisme, je t’invite à cliquer ici.

Le vaginisme ne doit pas signer la fin de l'intimité.

Erreur n°7 : Avoir recours à la chirurgie lorsque la source du vaginisme est d'ordre psychologique

Je sais que la chirurgie est souvent préconisée dans le cas de douleurs sexuelles. Mais les causes ne sont pas systématiquement d’ordre physique. Dans le cas du vaginisme, le trouble est généralement d’ordre psychologique. 

Effectivement, il se peut que le vaginisme ait une cause anatomique (par ex : un hymen trop épais) mais la piste psychologique est aussi à explorer.

La chirurgie? Pourquoi pas. Mais seulement si la cause physique est avérée.

 

J’espère que cet article t’a plu et qu’il t’aidera dans ton parcours de guérison!

N’hésite pas à me faire part de tes impressions dans les commentaires.

Je t’invite à partager massivement cet article autour de toi pour aider les femmes qui souffrent de vaginisme à s’en sortir!

Article rédigé par Monica G

Le vaginisme peut être traité par la chirurgie uniquement si la cause s'est averée être purement anatomique.